1 décembre 2008
Gare de banlieue
Gare de banlieue Les trains de banlieue charrient la nuit Comme une cargaison d'anthracite. Ils pleurent sur leurs boggies Mais cela ne leur sert à rien. La pluie aussi pleure sur les hangars d'ennui. Dans les champ désolés plus un corbeau. Pourtant dans les salles d'attente Les yeux brûlés par les phares d'espoir, Aussi dociles que leurs choses Que leur valise au hardes de bonheur Les naufragés du jour attendent. Qu'attendent-ils ? De frêter un nuage ? De grimper dans un cerisier en fleurs ? Où simplement d'enterrer un cousin ? Sang Nouveau (4 ème année- XVII-XVIII N°1 et 2 mars/avril 1930 p.13)
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