2 décembre 2008
La main
La main
O main d'aveugle
Tendue au vent
Cramponnée désespérément
A la pluie qui te guide
Comme une laisse
J'aurais voulu te prendre dans la mienne
Te réchauffer comme un oiseau frileux
Te caresser comme une joue d'enfant malade
Mais je n'ai pas osé
Tous les passants nous regardaient
10 vers ( Métro de la mort -1926- p.27 )
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