4 décembre 2008
Tu es la nymphe échappée des bouleaux
Tu es la nymphe échappée des bouleaux
A tes pieds d'or se suicident les chiens
Et les étoiles fondent dans tes yeux
Du temps où coulaient les rivières
Dernier Centaure
Je travers à cheval l'avenue de l'Opéra
Je descends de mes quatre pattes
Me coupe en deux
Et t'offre au seuil de ta forêt perdue
Mon torse ruisselant
(Poèmes d'Amour 1925 p.16)
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