4 décembre 2008
Ur et Sichem Calcinés
Ur et Sichem Calcinés
Plus de bornes pour l'espoir . Fauchés tous les arbres
Le lasso des routes se ferme sur le vent .
Calcinés Ur et Sichem . Paris moins que cendres,
Eclair pressenti de ton silence .
Rares les regards qui osent frôler l'évidence
Plus d'issue pour mes raisons . O vide ganté de gloire !
Durcis ma prunelle pour soutenir l'innommable,
Mes yeux assiégés par les terreurs d'avant toi.
Je te voyais descendre des marches à venir,
Mais l'œil des nomades dit : Maintenant .
Un lambeau de soleil tremble dans ton sourire.
Mon visage te soutient d'un vieux reste d'amour.
Tu viens de bien plus profond que nos domaines.
Je te ris de bien plus loin que mes larmes.
(Multiple Femme , Caractères 1956 p.17)
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